Enfant des années 80, le fruit du travail de cet homme-orchestre franchit des étapes soniques précises et passionnées, formant de grands écarts entre electro-dance et ogives méca*****ment déviantes, dotées de saveurs déclassées. Magnétiquement sulfureux, le cosmos de 2080 s'est déjà brillamment exposé en concerts aux cotés de grands noms de l'electro (Krazy Baldhead, dDamage, µ-zic, ...) et semble implanté dans le paysage sonore européen comme un atypique de premier ordre. Acidulé et ombragé, le premier disque de cet animal sonorisé pose des sons carrés, subtilement déchirés de grandes mélopées et autres beats aux atomes numériques. Le tout incluant des plans tendant vers une pop joyeuse, mettant ainsi à jours la finesse des orchestrations de ce super-geek venu d’ailleurs.